Messagepar Mélé » dim. nov. 04, 2007 12:24 am
The Fuck, saga, c'est que tu n'es pas rentré dans l'esprit du jeu et que, je crois, tu n'as pas cherché plus loin que "ton avis" pour juger s'il est bien ou non (car on peut ne pas aimer des choses bien, et ce n'est pas nécessairement une faute de gout).
J'ai quand même rigolé en voyant "vaste" associé a "villes de blue dragon".... La plus grande ville du jeu de BD, c'est 2 rues symétriques qui se rejoignent au bout de 10 mètres à tout cassé... Bon je critique pas, dans le fond, je m'en fou, et les villes ou on se perd, j'aime pas trop, mais faut faire gaffe à ce qu'on dit quand même =/
Liberté d'action inexistante oui, ca ce n'est pas un defaut, mais je reconnais que ca peut ne pas être apprécié.
Niveau immersion, c'est bien simple, je n'ai quasiment pas réussit a rentrer dans BD (y avait toujours un truc qui clochait), preuve en est, j'ai constamment cherché les détails, ce qui allait, n'allait pas, ce qui était la pour provoquer tel ou tel chose.... Chose qui n'est pas sensée être un réflex quand on s'immerge dans quelque chose... Et je ne suis jamais autant rentré dans un jeu que dans trusty bell... Et pourtant, pour réussir a faire mieux qu'un FF9 (par exemple) niveau immersion et pour réussir a me donner plus envie de vivre dans un monde que FF8 ou 9, ou même 10, fallait y arriver, bah Eternal sonata l'a fait.
Decors magnifique, enchanteurs, chaleureux, détaillés et travaillés, paisibles, accompagnés par des musiques tout à fait adaptées et renforçant l'esprit des lieux...
Pour tout te dire, j'étais tellement à fond dans Baroque que j'en suis tombé malade... Non content de voir, je voulais sentir l'atmosphère, coup de bol, faisait froid et sec dehors le jours la, et j'ai laissé ma fenêtre ouverte toute la soirée pour ressentir Baroque jusqu'au bout (le surlendemain, je me suis réveillé avec 39 de fièvre...).
Quand aux ambitions... Le premier RPG d'un type depuis plusieurs années avec Toriyama et Uematsu, je trouve ca ambitieux en soit... Faire un RPG en se basant sur Chopin, ce n'est pas ambitieux, ca n'engage à aucun système de jeu de barge, à aucune révolution du genre, ca engage juste a un scénario original et assurant bien le lien avec Chopin. On aurait pu s'attendre à quelque chose de biographique assez évident, à la place, on nous a donné quelque chose de plus fin et métaphorique, ouvrant la voie à des réflexions philosophique plus ou moins poussées... C'est sur, c'est pas aussi évident qu'un BD pour en suivre le fil conducteur, et je me suis deja perdu masse de fois dans l'analyse du scénario (d'ou l'envie de jouer au NG+), mais l'objectif est quand même remplit à 100%, et comme c'est jouissif (ca m'a fait pleuré au moins une fois), c'est même remplit à 200%.
De l'art.