L'histoire prend place durant une guerre opposant les troupes d'Odin (Ragnanival) à celles du royaume de Ringford. Tout le monde se fout sur la tronche pour un chaudron magique ayant la capacité de générer des psysphères. Quelques secondes de jeu suffisent à montrer au joueur que l'histoire ne sera pas forcément des plus joyeuses. La fille aînée d'Odin, Griselda, succombe à ses blessures dans les bras de sa soeur cadette, Gwendolyn, première héroïne du jeu.
Je ne vais pas encenser le jeu à tort et à travers, je n'ai qu'une heure de jeu au compteur. Mais de ce que j'ai pu joué, le titre s'annonce sous les meilleurs auspices. Graphiquement léché, Odin Sphere a reçu une bande son signée Sakimoto. Un régal.
Côté gameplay, le héros (il y en a 5 au total dans le jeu, donc 5 scénarios) se dirige de la même façon qu'une Lenneth. Le scrolling est horizontal... mais tous les niveaux sont circulaires. Il est possible de les parcourir dans les deux sens, seul l'affichage reste en 2D. Les plus vieux se souviendront de Princess Crown qui proposait déjà des déplacements similaires.
La difficulté semble au rendez-vous et d'après les échos sur le net, elle le sera tout au long du jeu. Tant mieux.
La version fr bénéficie non seulement d'une jaquette potable mais aussi d'un livret joliment illustré en couleur. Les doublages japonais et américains sont sélectionnables ; l'intégralité des textes est en français. Ce serait dommage de s'en priver.